Croyant avoir quitté la misère pour une vie paradisiaque en Europe, elle se retrouve au centre de l’enfer sans avoir les moyens de s'en sortir.


L’histoire d’Antoinette

 

Il s’agit du vécu d’une africaine nommée Antoinette. Son histoire mérite qu’on se penche dessus car bien que ses fondements soient les mêmes, la pauvreté et les mauvaises conditions de vie dans les familles  des quartiers défavorisés, elle dégage des enseignements de haute portée. Cette histoire a fait le tour des réseaux sociaux mais nous la présentons ici sous un angle totalement nouveau.

Tout a commencé à Douala quand j’ai lus sur le net qu’une agence matrimoniale recherchait des filles désireuses de se marier avec des européens,  je me suis dit que c’était là une opportunité à ne pas rater car elle pouvait contribuer à sortir ma famille de la misère. Les témoignages des couples qui se sont formés par ce biais étaient tellement positifs que l’on ne pouvait songer aux risques.

Je n’ai pas hésité une seconde,  j’ai pris contact avec l’agence en question. Apres, tout est allé très vite. Les responsables de l’agence m’ont contacté et m’ont fait des propositions que je ne pouvais refuser.  En moins de trois mois, tout était prêt pour mon départ.  Je devais  en principe passer  par le Bénin retirer un colis pour  mon futur mari et le lui remettre à l’arrivée. Qu’elle ne fut pas ma surprise, de constater que le colis était en réalité  trois enfants de sexe masculin, âgés de huit à douze ans. Je devais aussi rencontrer un sorcier qui devait nous faire voyager pour le Ghana et au Ghana je devais rencontrer un autre monsieur  qui devait nous donner des passeports libériens qui sont facilement acceptés  en Grande Bretagne. A Accra, nous avons durant les trois jours  passés dans la capitale ghanéenne, été hébergés dans un bidonville. Ce monsieur  disait que s’était pour nous cacher des regards jaloux et envieux des gens qui peuvent nous faire du mal. Les enfant avaient peurs et n’arrêtaient de pleurer, surtout le plus jeune.  Il était tout le temps accroché sur moi et ne voulait ni manger ni boire. Après ses trois jours, nous avons pris le vol pour l’Angleterre.  A l’arrivée, mon fiancé un certain Bryan m’attendait ainsi que celui qui devait récupérer les enfants qui ne voulaient d’ailleurs pas aller avec lui. Le plus jeune, ne voulais pas se détacher de moi, il criait et pleurait chaudement. Toujours est-il qu’ils sont finalement partis.

J’ai suivis mon fiancé Bryan chez lui et à peine arrivés, il m’a pris dans la salle de séjour sans même me laisser le temps de me reposer et de faire ma toilette. J’ai voulu lui faire comprendre qu’il fallait qu’on parle, qu’on se connaisse un peu, mais il n’a rien voulu entendre. Il m’a pris de force à plusieurs reprises avec  violence sur la moquette de son salon. C’était  ça mon accueil londonien et ce n’était que le début de mon calvaire. Toutes les journées étaient  pareilles, après avoir ingurgité de grandes quantités  de whisky, il me prenait par devant ou par derrière, sans manière  et dans une brutalité indescriptible. La première semaine, j’ai cru que j’allais mourir,  tant j’avais mal. J’étais obligé de l’obéir car je ne connaissais personne et il avait confisqué mes papiers.

Un soir après avoir fait son sale travail, il a mis un film x dans lequel on pratiquait la zoophilie (les femmes font l’amour avec les animaux) et il m’a demandé de bien regarder ce que faisaient les filles car ça sera mon travail désormais. Ma venue à Londres lui aurait couté beaucoup d’argent et je devais rembourser cet argent. D’après lui, je serai aussi gagnante car nous nous partagerons les revenus et qu’il y avait beaucoup d’argent dans ce marché. Il m’a dit qu’il m’aiderait à avoir le courage en me donnant quelque chose et quelque chose de pas dangereux : c’était la drogue. Trois semaines après mon arrivée j’étais devenue une actrice des films X avec les animaux. Je voyageais d’un pays à un autre pour les studios ou chez les particuliers pour les tournages. Pendant les tournages, il arrivait que le maitre des animaux nous rejoigne sous le regard amusé de son épouse avec un verre de whisky et parfois pour innover, l’épouse en question amenait des chiots pour téter mes seins et c’était très douloureux, car comme le lait ne coulait pas, ils tétaient avec force et brutalité. C’était dégoutant, mais j’avais la drogue et le whisky pour m’aider à tenir. Je devais supporter les griffes, la bave, les poils, la mauvaise haleine et la violence de ses animaux. Je criais et pleurais en suppliant Dieu de me prendre car c’était atroce, dégoûtant et humiliant. Comble de malheur, tout se passait sans protection car on ne pouvait pas leur mettre des préservatifs. Je pensais à ma pauvre mère et à ce qui se passerait si elle était au courant, une crise cardiaque certainement. Pour qu’elle ne s’inquiète pas, je lui envoyais des photos soigneusement préparées par Bryan et de l’argent.

J’ai eu beaucoup d’argent, ce qui m’a permis de construire une maison dans mon pays et de payer la scolarité de mes frères et sœurs. J’étais adulée et respectée dans ma famille pour ce que je réalisais. S’ils savaient comment je gagnais cet argent, je crois que les gens ne me respecteraient plus et ma pauvre mère dans tout cela ? J’étais devenue une horrible chose qui passait des nuits entières dans des orgies qui rapportaient beaucoup d’argent. Le couronnement de tout cela, de cette aventure c’était le HIV/SIDA contracté sans le savoir, grosse récompense pour avoir bien vendu et livré mon corps, il n’y avait rien de surprenant, il fallait s’y attendre. Le comble est que je n’ai pas découvert la maladie à temps et quand les symptômes se sont manifestés, il était tard pour en retarder l’évolution, l’alcool et la drogue n’étant pas une aide tout au contraire. Mon organisme était totalement détruit et je m’enfichais, car j’étais devenue alcoolique et droguée, mon corps était couvert de boutons et quand Bryan a découvert que j’étais malade, il a disparu de la circulation me laissant seule sans abris. C’est une autre africaine faisant le même métier qui m’a fait connaitre une association qui s’occupe des africaines séropositives et l’association m’a prise en charge. Je fais souvent des passes pour me payer les drogues mais je fais attention pour ne pas contaminer mes partenaires. Mon but maintenant est de mourir, ces images me torturent et me hantent, c’est un poison qui me tue à petit feu.

Je regrette d’être venue dans ce pays, chez moi je serais peut-être une femme saine, une épouse et une mère. Je vais mourir sans avoir eu mes trente ans, sans mari et sans enfants. Je suis en phase terminale de la maladie, je sais déjà qu’avec toutes ses cochonneries, il y’a une place pour moi en enfer car je ne mérite pas le pardon de Dieu après tout ce que j’ai fait. j’attends avec impatience de quitter ce monde car la mort seule sera mon réconfort.
 


Son mari l'envoie étudier en Europe pour avoir la latitude et le temps de vivre et de s'épanouir avec sa maitresse.





Apres 7 ans de vie commune et 2 enfants la jeune Carine est chassée de la maison par ses beaux parents parce qu'elle est d'une autre tribu.

 


Son mari la transforme en baby siter de leur propre fils...